EXPOSITIONS des artistes Agnès Frégé et Chongrui Nie
du 29 novembre au 22 décembre 2023
par la Maison Pour Tous
au centre André Malraux
Agnès Frégé du 29 novembre au 22 décembre 2023
VERNISSAGE vendredi 1er décembre de 18h30 à 20h
Chongrui Nie du 13 décembre au 22 décembre 2023
VERNISSAGE samedi 16 décembre de 18h à 20h
Précision, finesse et délicasse sont présentes dans les oeuvres d'Agnès Frégé et de Chongrui Nie.
Au travers d’un travail artistique délicat et complexe, l’artiste plasticienne Agnès Frégé exprime ses questionnements personnels qu’elle met en perspective avec les enjeux environnementaux actuels. En effet, autour d’une œuvre globale centrée sur la question du monde du vivant, de la nature l’entourant, Agnès Frégé tente de renouer le dialogue entre l’environnement et l’homme. Ainsi, elle présente un univers vibrant et donne à la nature un visage, une sensibilité et une âme. Mais ses œuvres sont aussi pour elle le moyen de représenter des sujets plus personnels : ses rêves.
Son travail plastique se centre sur des jeux de courbes, de bas-reliefs, en proposant une hybridation du minéral et du végétal. De cette façon, elle joue avec les différentes échelles en isolant certaines structures et en donnant à ses sujets des formes abstraites. L’accumulation des couches successives de papier permet de mettre en exergue sa représentation de la fragilité des écosystèmes.
La création artistique de l’artiste chinois, Chongrui Nie s’exprime au travers d'œuvres empreintes de sensibilité et d’expériences personnelles de l’artiste. L’exposition se centre sur les oeuvres de son dernier ouvrage, ‘’Au loin, une montagne’’, une bande dessinée parue en 2019. Il y retrace avec poésie sa vie d’artiste en Chine, durant ses jeunes années dans le contexte de la Révolution culturelle.
En effet, durant les années 1960, l’artiste, issu d’une famille de lettrés, est envoyé dans une usine d’armement de la province de Shanxi à Guan Cen Shan, au lieu d’intégrer l’école d’art de ses rêves. L’artiste parvient à surpasser cette épreuve, touchée par la beauté des paysages et du monde qui l’entoure. Le mont Guancen et ses temples, sont pour lui des sujets qui lui permettent d’évoquer une jeunesse perdue, les vestiges Ming détruits sous l’ère maoïste, la question de l’industrialisation chinoise et l’exploitation des ressources ainsi que les transformations de la nature par la main de l’Homme. Il retournera par la suite sur les traces de son premier voyage à Guan Cen Shan, le premier, quatorze ans plus tard et le second vingt-huit ans après sa première venue.
Cette histoire autobiographique prend vie sous le crayon de Chongrui Nie qui possède une technique parfaite des procédés plastiques qu’il met en place. Cet ouvrage présente des thèmes touchant à l’humain, au rapport à la nature, au temps, à l’oubli, mais avant tout sur la vocation artistique qui ne disparaît pas si on ne la laisse pas faire.